Janvier à mars 2017

Le secteur de l’insertion socioprofessionnelle qui travaille avec le public le plus éloigné de l’emploi compte, depuis ce 1er janvier 2017, 157 centres de formation agréés (146 ASBL et 11 services de CPAS). Cela représente plus de 16.000 stagiaires formés chaque année pour un total de plus de 5,5 millions d’heures de formation agréées.
Voici la carte de visite de ce secteur qui a une histoire de plus de 40 années !

Octobre-décembre 2016

Les centres d’insertion socioprofessionnelle sont concernés par les débats et questionnements autour de la migration, eux qui de façon significative accompagnent les demandeurs d’asile dans leurs parcours d’insertion. On ajoutera que nombre d’entre eux ont développé de longue date des services complémentaires pour renforcer leur offre de service à l’égard de ces mêmes publics comme par exemple les Initiatives Locales d’Intégration (ILI) soutenues par le département de l’Action sociale en Wallonie. Il était donc temps qu’un numéro de «L’Essor» fasse le point sur une actualité «brûlante» vue par le regard des travailleurs et représentants d’un secteur mobilisé autour de la problématique.

Avril à juin 2016

Dans ce numéro de l’Essor, nous aborderons la question du changement social en regard des publics avec lesquels nous travaillons, de l’Education populaire, des intelligences citoyennes, mais surtout nous prendrons connaissance des actions menées par les centres de formation ainsi que celles qui sont impulsées dans le programme de formation de l’Interfédé.

Janvier à mars 2016

La totalité du monde du travail est structurée par une division sexuée à laquelle le monde de la formation professionnelle est confronté. Elle se fait sur deux axes : un axe horizontal et un axe vertical. La ségrégation horizontale du travail repose sur l’idée que les métiers auraient un sexe : il y aurait des métiers mâles et des métiers femelles. Cette ségrégation semble bien difficile à combattre. Par exemple, la pénurie de main-d’œuvre dans la construction ne provoque pas l’embauche de femmes, ni même la mise en place de politiques générales de formation. La ségrégation verticale est aussi appelée de façon plus imagée, de « phénomène du plafond de verre ». Invisibles, les femmes s’y cogneraient lorsqu’elles souhaitent évoluer dans le monde de l’entreprise : plus on monte dans la hiérarchie, moins elles sont présentes. D’une façon générale, il s’agit d’élargir les champs des possibles. Comme vous pourrez le lire à travers les articles du dossier de ce numéro de l’Essor, c’est en discutant avec les
publics en formation, en les confrontant aux effets des inégalités, en démontant les stéréotypes que nous pourrons amorcer des changements plus fondamentaux.

Octobre à décembre 2015

Les récents débats sur la « participation sociale » (du travail forcé en quelque sorte) des personnes qui ne peuvent trouver un emploi nous font craindre le pire ! Ce modèle pratiqué en Allemagne, en Angleterre et en Hongrie laisse songeur. Pour leurs prestations, les travailleurs y reçoivent une indemnité bien inférieure au seuil de pauvreté. L’effet de ces politiques sur la
santé, l’espérance de vie des personnes est catastrophique ! L’histoire, le droit à bénéficier d’une protection sociale, la précarisation des publics, les tensions rencontrées par les acteurs (centres, CEFO), le témoignage de ceux qui accompagnent les Travailleurs Sans Emploi, les paradoxes des politiques d’insertion, les solidarités institutionnelles, l’agir collectif doivent nous exhorter à rester des boucliers. Nous devons rester vigilants pour ne pas être parasités par le contrôle et l’injustice (le bâton et la carotte).