Les arrêtés portant sur les CISP et sur les dépenses éligibles ont été approuvés en 3ème lecture par vote électronique ce lundi 29 avril par le Gouvernement wallon. Une satisfaction car la viabilité financière des centres sera préservée mais nous ne crions pas victoire pour autant…
Pour rappel, ce mercredi 24 avril, le secteur CISP s’est mobilisé pour une action de la dernière chance en se rendant devant les cabinets des ministres Jeholet et Greoli. Une délégation de l’Interfédé a été reçue par chacun des deux cabinets. Le secteur a négocié avec force son point de vue dans un climat tantôt tendu, tantôt constructif. Une mobilisation qui a porté ses fruits puisque ce vendredi 26 avril l’Interfédé était invitée à la table des négociations et reçue par les Ministres P-Y. Jeholet et A .Greoli en personne dans un esprit qui se voulait respectueux.
Un texte négocié âprement
Pour rappel, les enjeux essentiels du secteur étaient d’assurer sa viabilité financière, de garantir son autonomie associative et de disposer d’un cadre juridique clair.
L’arrêté adopté en 3ème lecture ne rencontre sans doute pas totalement tous ces enjeux mais a néanmoins permis de les circonscrire. C’est le résultat d’une négociation qui a été âpre, fastidieuse et harassante.
En particulier, le secteur a eu gain de cause sur deux points de blocage fondamentaux : l’éligibilité des frais de personnel et la notion de bénéfice raisonnable.
Veiller et évaluer
Au vu des accords qui ont été trouvés, notre slogan « Les CISP menacés d’extinction » ne semble donc plus de mise. Mais nous nous devons de rester vigilants et prudents. Accompagner chacun pour implémenter au mieux les nouvelles dispositions sera une priorité.
Une nouvelle législature se profile à l’horizon et de nouvelles perspectives avec elle. Nous ferons en sorte de continuer ensemble à promouvoir notre identité sectorielle, notre mission tant sociale que professionnelle, notre autonomie pédagogique et notre liberté associative.