Le 21 novembre 2018, l’Interfédération des CISP, l’InterMire et les SAACES ont été saisis d’une demande d’avis sur l’avant-projet d’arrêté du Gouvernement wallon relatif aux dépenses éligibles dans le cadre de subventions octroyées dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle.
L’Interfédé, l’InterMire et les Saaces (ci-après dénommés les partenaires) ont examiné avec attention le projet d’arrêté. L’Interfédé et l’InterMire notent qu’aucune des propositions majeures qu’elles avaient déjà pu formuler n’ont été prises en considération alors que largement argumentées à plusieurs reprises. Leurs préoccupations et celles de leurs membres ne trouvent donc pas réponse dans le projet d’arrêté. Les partenaires déplorent qu’il en soit ainsi.
Précisons d’emblée que les partenaires ne contestent en aucune manière le bien-fondé d’un contrôle de l’utilisation des subventions publiques. Mais les dispositions énoncées en matière de justification financière des dépenses ne rassurent en rien les secteurs qui seront soumis à ce guide. Que du contraire, nous craignons pour la viabilité financières des opérateurs, la continuité de leurs missions est mise en péril et l’autonomie associative est bafouée. Avec des conséquences sur l’emploi et la pérennité des actions.